Dans quelques jours, l’Esprit-Saint nous aura donné un pape. Je vous propose à cette occasion de contempler le sens spirituel du ministère pétrinien : dans une société sécularisée, les analyses sociologiques ou politiques prédominent, à nous de développer des antidotes spirituels. Le pape en effet n’a pas pour fonction d’être chef au sens militaire ou religieux, en réalité ce ne sont pas ses activités qui sont les plus importantes, mais son existence : nommer le pape à la messe, c’est reconnaître tout simplement que nous sommes catholiques, que nous nous reconnaissons une communion de foi et de fraternité avec l’ensemble des catholiques. Le pape est ce signe de communion et d’unité et gardien de la foi. C’est également vrai pour les grands textes qu’il publie : ils ne sont pas tant le reflet de sa propre réflexion que la synthèse de ce que l’Église dit d’un thème.
P Samuel Peillon, curé