La pastorale ordinaire (préparation baptême, caté, obsèques…) est un lieu privilégié d’évangélisation. Une grande bienveillance est nécessaire : envisager un cheminement sur mesure pour les personnes accueillies.
Lors de funérailles, la présence des équipes jusqu’au cimetière est importante afin de montrer de la compassion jusqu’au bout : ne pas se limiter à la pastorale du deuil, mais témoigner de notre espérance.
Une pastorale kérygmatique : c’est un cri, la proclamation des premiers chrétiens après la Pentecôte « Jésus est notre sauveur ! » le cœur de notre foi. C’est une pastorale qui va susciter une rencontre avec le Christ dans le mystère pascal. Jésus n’est pas là pour améliorer notre ordinaire, mais pour nous donner la vie éternelle. Nous restons libre de dire OUI.
Quel est le sens d’avoir été baptisé ? Être disciple, c’est suivre Jésus, et cela dure toute notre vie. Les sacrements ne doivent pas être des fins en soi, pas de proposition systématique ou d’âge pour la première communion. Il est important de travailler en équipe, de prier ensemble avant les rencontres. C’est la prière qui va apporter de la fécondité à ce que nous allons faire.
Les catéchumènes doivent être connus des équipes locales afin que du lien soit créé. Le parrainage de prière est une excellente initiative (confier les futurs baptisés/communiants à la prière de paroissiens).
Et les enfants ? Leur place dans les célébrations doit être assis devant ; on peut aussi les inviter à réciter le Notre Père au pied des marches. Ils doivent être tournés vers Jésus, et non pas devant un panneau qu’ils ont préparé.
Réconciliation ? on peut organiser une fête de la réconciliation avec parents et enfants ; les enfants pourront inciter leurs parents à participer.
En conclusion, notre évêque remercie tous ceux qui s’investissent. Il souligne que nous devons être conscients que nous ne toucherons pas tout le monde. Néanmoins le témoignage de notre foi doit être authentique. Les fidèles posent un acte de foi en priant à haute voix.