Comme dit le Pape François dans “Lumière de la foi” : “Étant donné qu’il n’y a qu’une seule foi, celle-ci doit être confessée dans toute sa pureté et son intégrité. C’est bien parce que tous les articles de foi sont reliés entre eux et ne qu’un, qu’en nier un seul, même celui qui semblerait de moindre importance, revient à porter atteinte à tout l’ensemble. Chaque époque peut rencontrer plus ou moins de difficultés à admettre certains points de la foi : il est donc important de veiller, afin que le dépôt de la foi soit transmis dans sa totalité (cf. 1 Tm 6, 20), et pour que l’on insiste opportunément sur tous les aspects de la confession de foi. Et puisque l’unité de la foi est l’unité de l’Église, retirer quoique ce soit à la foi revient à retirer quelque chose à la vérité de la communion. Les Pères ont décrit la foi comme un corps, le corps de la vérité, avec plusieurs membres, par analogie avec le Corps du Christ et son prolongement dans l’Église. L’intégrité de la foi a été aussi liée à l’image de l’Église vierge, à sa fidélité dans l’amour sponsal pour le Christ : porter atteinte à la foi revient à porter atteinte à la communion avec le Seigneur [43]. L’unité de la foi est donc celle d’un organisme vivant, comme l’a bien remarqué le bienheureux John Henry Newman lorsqu’il comptait, parmi les notes caractérisant la continuité de la doctrine dans le temps, sa capacité d’assimiler tout ce qu’elle trouve dans les divers milieux où elle est présente et les différentes cultures qu’elle rencontre [44], purifiant toute chose et la portant à sa parfaite expression. Ainsi la foi se montre universelle, catholique, parce que sa lumière grandit pour illuminer tout le cosmos et toute l’histoire.”
C’est ainsi pour nourrir non-seulement notre vie spirituelle personnelle, mais aussi l’unité et la communion fraternelle que sont proposés des parcours pour adultes pour découvrir ou approfondir sa connaissance de la foi.
P Samuel Peillon, curé