Avec ce que vous avez donné à la quête, nous allons pouvoir payer le chauffage, les bulletins paroissiaux, les carnets de chants, l’électricité… et c’est tout. Nous n’allons pas pouvoir payer le traitement des prêtres et des salariés : ce financement-là, comme beaucoup d’autres, c’est le Denier qui doit l’assurer.
1 Donner au Denier, signe de notre appartenance à l’Église catholique
Dans cette paroisse, nous sommes TOUS concernés par cette question du Denier, toute l’année : si nous participons à des activités paroissiales, quelles-qu’elles soient, c’est que nous faisons partie de l’Église catholique et que nous avons la responsabilité de la faire vivre et grandir.
Lorsqu’on adhère à un club d’échecs ou de squash, il est juste de participer au financement des salariés du club. Parfois ce club bénéficie de subventions publiques au titre de son intérêt général. Bien que ce soit dans l’intérêt de la nation, la France depuis 1905 a choisi de ne pas subventionner les activités des paroisses. Pour les personnes au service de la paroisse, et les services du diocèse dont la paroisse bénéficie, il n’y a que vous pour les financer.
2 Donner au Denier, acte de justice
Je vais vous demander de prendre maintenant quelques secondes pour vous poser cette question: ‘Cette année, combien de fois ai-je eu l’Église à mon écoute, sans jamais rien payer? Pensez aux messes, aux sacrements, aux aumôneries, au scoutisme, aux groupes de prière, aux aumôniers d’hôpital, de maisons de retraite… Il y a un chiffre que vous devez connaître: d’après les moyennes nationales, un catholique pratiquant sur deux ne participe pas financièrement à l’Église par le Denier. Je vous demande maintenant de vous poser une deuxième question: ‘Pourquoi est-ce que moi, je ne participe pas au Denier ? Et si je participe déjà, est-ce je pourrais donner un peu plus cette année ?
Si vous n’avez pas de réponse satisfaisante à cette question, vous pouvez prendre une enveloppe à la sortie et faire votre offrande, par chèque, virement ou en autorisant un virement automatique. Vous l’aurez compris, une fois que l’on a bénéficié du travail de quelqu’un, il est juste de pourvoir à ce qu’il puisse vivre dignement de cette activité, se loger, se nourrir. Ils ont travaillé pour vous, peuvent-ils recevoir un traitement ?
Une augmentation de 50% au niveau diocésain est nécessaire pour équilibrer les comptes : si vous pensez qu’il faut moitié moins de prêtres et salariés dans le diocèse, on peut en parler, mais il faudra d’autant plus d’heures de bénévolat… Nous publierons prochainement des chiffres.
Je suis disponible si vous avez des questions sur le sujet.
Je vous remercie ! P Samuel Peillon, curé; Pierre Sandrin, référent Denier
